Expédition Ultreia – Étape 22 | Jour 26 – Dimanche 19.05.2024

Le voyage est ma maison.

De Muriel Rukeyser

Figeac (F)

Cajarc (F)

étape 22 | jour 26

30 km

4 h29

492 m↑

Description

Sans se presser ce matin, nous profitons de bien nous reposer car toutes ces montées et descentes nous épuisent gentiment mais sûrement. C’est aussi l’occasion de lire les magazines transportés à dos de pèlerins sur toute la distance et qui, une fois lu, soulagerons le poids des bagages. Vers 11h, on fait un détour par le centre-ville en quête d’un tampon, qu’on trouve au musée Champollion, et d’un sandwich.

Pour cette étape nous avions en tête de faire la voie du Célé, comme proposé par Philippe Calas dans son guide et qui est décrite comme magnifique dans d’autres guides. En tout cas, à vélo, ce n’est pas le cas. Et à la première occasion après 5 km, on quittent au plus vite D662 trop fréquentée par les automobiles adeptes « des croisements à 3 véhicules (2 autos et 1 vélo) en laissant juste » un centimètre d’espace « entre 2 des 3 véhicules ». On décide donc de monter sur les flancs par la Route d’Ayrens pour rejoindre le tracer du Camino. Par ailleurs, cela devrait aussi être possible de monter sur les flanc avant par l’une  ou l’autre petite route, mais, dans tous les cas, le parcours du GR65 lui n’est pas cyclable à la montée due à une trop forte pente ou il aurait fallu pousser.

Une fois en haut on parcourt de magnifiques petites routes de campagne pratiquement dépourvues de circulation. Le bas-côté de la route est particulièrement riche en fleurs et en particulier en orchidées sauvages qui sont dument répertoriées et identifiées par Agnès : c’est comme un festival floral, entre les dizaines d’orchis-bécasses et pyramidales ainsi que les céphalanthes. Et le tout au bord du chemin, c’est juste magnifique !  Un faisan se promène aussi au loin sur notre chemin, d’abord sans se presser, il est possible de l’observer quelques dizaines de secondes aux jumelles. Cette diversité d’espèces est probablement due au fait que nous sommes dans le Parc naturel et régional des Causses du Quercy. D’ailleurs, la végétation devient de plus en plus de type garrigue au fil de la journée. Et la faune aussi… comme lors de notre pause sandwich de midi… on a pu observer un serpent tapi dans  les hautes-herbes.

A Gréalou, on abandonne le bitume pour le Camino afin d’aller visiter le fameux Dolmen du Pech Laglaire classé au patrimoine de l’UNESCO.  On y fait la rencontre d’une pélerine hollandaise qui cette année est partie du Puy pour aller à Moissac. L’année dernière, elle était partie de Genève pour aller au Puy. Il s’avère qu’elle a préféré la Via Gebennensis car il y a moins de monde. Apparemment, elle a besoin d’être seule… on n’en saura pas plus. Au loin,  l’orage gronde déjà. Les premières gouttes nous incitent à reprendre la route afin d’arriver au plus vite à l’hébergement à une demi-heure de route. La pluie commence à tomber, mais l’orage principal passe un peu plus au sud de notre position. On s’engage donc sur la D82  puis entamons la descente sur la D17, qui, détrempée, nous fait perdre en quelques minutes  plus de 200 mètres d’altitude pour nous ramener au fond de la vallée du Lot dans le tranquille village de Cajarc.

L’hôtel-Gite est un véritable royaume pour le randonneur-pèlerin de passage à pied, à vélo et même à cheval. Les chambres en rez-de-chaussée forment comme de petits bungalows mitoyens. Dans la chambre tout est bien pensé pour l’accueil du randonneur. C’est parfait !

Lors du repas on discute avec deux retraités qui marchent en direction de Moissac et un belge qui a marché du Puy jusqu’à ici et rentre le lendemain pour « aller travailler ».  Il nous envie de pouvoir partir 6 mois sur les chemins. Il est vrai qu’à ce niveau nous avons vraiment beaucoup de chance et c’est vraiment super que nos employeurs nous soutiennent dans ce projet.

Buen Camino !

Le parcours en video

Hôtel-Gite La Peyrade / 1o0 € /nuit (avec souper et petit-déjeuner)

Note : 5.75 / 6 | Grande chambre– bon wifi, sdb pratique pour les voyageurs

Les vélos sont sur la terrasse attachée à la rambarde (il y aussi un local à vélo)

Souper excellent au restaurant de l’hôtel en demi-pension

Timbre au musée Champollion

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