Expédition Ultreia – Étape 80 | Jour 111 – Dimanche 11.08.2024

Après un très copieux petit-déjeuner, nous repartons en direction de la plage et suivons la piste cyclable qui longe le bord de mer. Cette dernière finit rapidement dans le sable peu avant la fin officielle du parcours, nous obligeant alors à rejoindre prématurément la piste cyclable le long de la N377-2.  La route est complètement engorgée par les voitures des touristes locaux et probablement étrangers qui se rendent aux différentes plages. Grâce à l’excellente piste cyclable, nous dépassons allégrement l’énorme bouchon, nous roulons  facilement plus vite que les voitures aujourd’hui.  Malheureusement, à la hauteur de la Praia do Rei, à la fin de la montée, la piste s’arrête brusquement… Après un petit bout de route, nous trouvons une route forestière que nous empruntons, pour un joli bout de parcours sous les arbres, avant de devoir revenir sur la N377. Puis à Fonte da Telha, une piste cyclable toute neuve nous fait remonter en direction de l’intérieur des terres. En effet, nous devons contourner une réserve naturelle, le Parque Natural da Arrábida. Merci à Gonçalo, notre contact à la Fédération Portugaise de Cyclotourisme pour avoir tenté de nous aider à trouver un beau parcours.  Pour la suite, nous naviguons à travers les petites rues jusqu’à Flor da Mata, où nous finissons par devoir suivre la très fréquentée N378, qui se trouve être le parcours officiel de l’eurovelo1, et qui dispose d’un bas-côté en plus ou moins bon état. Après quelques kilomètres à respirer les gaz d’échappement dans la chaleur du début d’après-midi, au niveau du giratoire « Marco do Grilo » , nous quittons la N378 pour la N377 avec l’espoir que la circulation diminue. Mais cela ne sera pas le cas, c’est même pire, il y a non seulement autant de circulation mais en plus, la route est étroite et sinueuse sans bas-côté ! Nous devons nous imposer face aux automobilistes toujours bien trop pressés. Cette partie néglige vraiment les cyclistes et c’est bien dommage car il y aurait de quoi faire quelque chose de bien. Par exemple, pourquoi ne pas créer une Ecovia au travers du parc Parque Natural da Arrábida afin que les visiteurs puissent le découvrir grâce à des moyens de déplacements liés de la mobilité douce? Sinon, il est toujours possible d’utiliser la méthode des pistes cyclables en ligne verte combinée avec une réduction de la vitesse, comme déjà vu au Portugal, une méthode bon marché et efficace.

Depuis Alfarim, la circulation diminue drastiquement et nous entamons la montée finale jusqu’à notre hébergement du jour, situé en pleine campagne, dans de bonnes conditions, mais sous un soleil de plomb.

En arrivant et sans même nous doucher, nous commandons des toasts au bar. il est déjà presque 15 heures et nous avons toujours pas mangé. Nous passons le reste de l’après-midi à faire la sieste et à planifier la suite.

Buen Camino !