Expédition Ultreia – Étape 101 | Jour 149 – Mercredi 18.09.2024

Bacchus a noyé plus d’hommes à la mer que Neptune.

Thomas Fuller

Puichéric (F)

Le Somail (F)

étape 101 | jour 149

32.86 km

4 h 46

83 m↑

Description

Cette nuit, nous avons super bien dormi dans notre lit de châtelain, vive la vie de château ! Le silence de la campagne pendant la nuit fut vraiment apaisant. Vers 9 heures, nous allons déjeuner et retrouvons les deux autres couples de la veille. Le repas, servi dans la grande salle à manger, est composé de confiture et de pain maison, de croissants, de yogourts, et de fruits. Nous passons un agréable moment en compagnie des autres convives, qui reprennent la route pour Gruissan et pour Toulouse.

Vers 11 heures, nous avons rassemblé nos affaires et harnaché nos montures.  Nous prenons donc congé de nos hôtes d’un soir et reprenons la route direction le canal. La journée s’annonce superbe, il fait d’ailleurs suffisamment chaud pour rouler en manches courtes dès le départ. Comme lors des étapes précédentes, le chemin de halage est paré d’un revêtement de style « chemin blanc » qui nous plait beaucoup, mais cela risque ne pas durer. Hier soir, nous avons appris que ce dernier est qualifié de « provisoire ». Cela serait toutefois très dommage de tout bétonner. Apparemment, pour les cyclotouristes de la région, un chemin de vélo de bonne qualité est lisse comme un billard, dommage.

A Homps nous faisons une première petite pause pour faire quelques photos et profiter de la petite exposition dédiée au canal du midi le long des quais devant la capitainerie.

 

Voici un résumé de l’histoire du canal – créé par AI, qui reprend les thèmes traités dans l’exposition à Homps :

Le canal du Midi est une véritable prouesse technique qui a marqué son époque. Conçu par Pierre-Paul Riquet et construit sous le règne de Louis XIV entre 1667 et 1681, il relie l’océan Atlantique à la mer Méditerranée, traversant ainsi le sud de la France. Riquet a consacré sa vie à la réalisation de ce projet colossal.

La construction du canal du Midi a nécessité des prouesses techniques remarquables. Riquet a dû faire face à de nombreux défis, notamment celui de maintenir un niveau d’eau constant sur toute la longueur du canal, malgré les variations du débit des rivières et les différences d’altitude. Pour y parvenir, il a mis au point un système ingénieux de biefs, d’écluses et de réservoirs. Le bassin de Saint-Férréol, immense réservoir d’eau artificiel, constitue l’une des clés de la réussite de ce projet colossal. Il permettait de réguler le débit de l’eau et d’alimenter le canal en période de sécheresse.

Les ouvriers, souvent mal payés et travaillant dans des conditions difficiles, ont creusé à la pelle et à la pioche, transportant la terre à l’aide de brouettes et de charrettes. La construction des écluses, véritables prouesses d’architecture hydraulique, a nécessité une grande précision. Les ponts-canaux, qui enjambent les vallées, sont également des ouvrages d’art remarquables. Les ingénieurs de l’époque ont fait preuve d’une grande inventivité pour s’adapter aux contraintes du terrain et aux techniques de construction disponibles.

Le canal du Midi a rapidement joué un rôle essentiel dans le développement économique de la région. Il a favorisé le transport de marchandises en tout genre, des céréales au vin, en passant par les produits industriels. De nombreuses villes ont prospéré grâce au canal, qui a stimulé leur activité commerciale et artisanale.

Au XIXe siècle, avec l’avènement du chemin de fer, le canal du Midi a dû faire face à une concurrence féroce. Son trafic a diminué, mais il n’a jamais totalement disparu. Au XXe siècle, il a connu un renouveau grâce au développement du tourisme fluvial. De nombreux plaisanciers et vacanciers empruntent désormais le canal pour découvrir les paysages et le patrimoine culturel du sud de la France. Le canal du Midi a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996, en reconnaissance de sa valeur universelle exceptionnelle.

 

Puis à Paraza nous nous laissons tenter par une terrasse ensoleillé surplombant le canal. Le petite restaurant « Au bord de l’eau » est tenu par une juracienne (du côté français) qui est toute seule pour servir et faire à manger. Mais elle trouve aussi le temps de discuter avec chacun, un resto très sympa !

Après avoir dégusté notre croque-monsieur au roquefort et aux noix, nous reprenons le canal qui cette fois emprunte sur quelques centaines de mètre la D124 avant de reprendre le chemin de halage. Comme souvent ici les imposants platanes victimes du champignon causant le chancre coloré ont été remplacés par de nouveaux arbres de différentes espèces (chêne, peuplier blanc, tilleul à grandes feuilles, érable plane charme houblon micocoulier, pin d’alep, ) afin de limité les risques liés inhérent à la monoculture concernant la propagations de maladie. Les nouveaux végétaux étant encore petit ils peinent à ombragé le chemin et donc il fait bien chaud, en été cela risque de devenir un four !

A Ventenar-en-Minervois, nous avons la bonne surprise de pouvoir emprunter sur le côté gauche du canal, soit un nouvel aménagement cyclable qui évitent aux cyclistes de devoir prendre la D124. Ce nouveau chemin cyclable nous amène au fameux village du Somail.

Comme il est déjà près de 16 heures et que c’est très joli, nous décidons de nous arrêter là pour la nuit. Et heureusement la chambre d’hôte que nous nous avait conseillé Dominica, notre hôtesse au château, est encore disponible. C’est un belge d’une soixantaine d’année qui nous accueil, ce dernier boite fortement car il s’est cassé le bassin et il ne s’est pas encore complètement remit.

Après nous être brièvement installé, nous allons visiter le village. A l’office du tourisme une petit film de 15 minute retrace l’histoire du canal et en particulier celle du canal de liaison jusqu’à Narbonne. Sur le conseil de notre hôte nous visitons également la librairie de livre usagé « Le Trouve Tout du Livre”.  C’est une veritable caverne d’alibaba, il y a de tout et pour tout le gout, de la bande dessinée au vieux livre précieux en passant par des vielles édition du Guide du Routard.

Ensuite nous retournons à l’hébergement nous préparer pour le souper. Nous allons manger à l’un des nombreux restaurant du village. Et nous dégustons un délicieux poulet curry. Cela fait du bien de changer de gout de temps en temps!

 

Buen Camino !

Le parcours en video

Le Neptune – http://www.chambresleneptune.com/ / 79 € /nuit (avec pdj) –  Grande chambre avec plein de bibelot et vue sur le canal ! Malheureusement le WIFI est vraiment trop lent.

Note : 6/ 6

Les vélos sont en sécurité dans la maisons au bas de l’escalier

Souper :  au château – table d’hôte

https://www.canaldes2mersavelo.com/sites/canaldes2mers/files/inline-files/2024-carte-c2m-pdf-BD.pdf

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