Un moustique peut piquer et faire se cabrer un cheval, mais l’un demeure un insecte et l’autre est toujours un cheval.
Jules Renard
La Grande-Motte (F)
Le Grau-du-Roi (F)
étape 106 | jour 155
5.52 km
0 h 42
4 m↑
Description
Tout comme la nuit précédente, moustique oblige, nous avons dormi fenêtres fermées avec la climatisation. C’est bien beau de construire des villes balnéaires au milieu des marécages, mais les insectes, eux, continuent de proliférer. En plus, leur nourriture préférée, le touriste, vient par lui-même, même plus besoin de se déplacer, c’est très pratique.
Nous déjeunons dans le joli patio de l’hôtel, et surprise, comme fromage nous recevons de la tête de moine suisse. L’odeur et le goût nous rappellent immédiatement la maison. Nous avons réalisé en discutant avec notre hôte qu’il ne restait plus que 650 km jusqu’à Genève, ce qui nous laisse quelques jours supplémentaires de marge par rapport à ce que nous avions en tête. Nous allons en profiter pour rester un jour de plus au bord de la mer.
Durant la nuit, toujours aucune chambre de libre sur La Grande-Motte, donc nous décidons de rouler jusqu’à la station balnéaire suivante, le Grau-du-Roi, qui semble avoir encore des chambres. Toutefois, nous ne réservons rien, car l’idée est d’abord d’aller voir sur place si cela nous plait.
Ainsi, après avoir pris congé de nos très sympathiques hôtes, nous repartons le long de la promenade de la mer, jusqu’au chenal qui relie la mer à l’étang du Ponant. Le ciel est encore nuageux, mais cela devrait rapidement se découvrir. Ensuite, nous suivons la piste cyclable parallèle à la D255, puis la route qui longe le bord de mer. Très rapidement, nous arrivons donc à destination. Contrairement à la Grande-Motte, le Grau-du-Roi a un très joli centre historique. La plage est aussi plus sauvage avec moins de digues. C’est validé, si c’est possible nous ferons notre dernière journée à la mer ici.
Nous nous dirigeons vers l’hôtel repéré sur internet et dans le guide. Une fois sur place, Agnès va se renseigner : le gérant, un jeune trentenaire, est très arrangeant et nous obtenons une chambre disponible immédiatement (note : il est seulement midi) et à un bon prix.
Après nous être installés, nous repartons équipés pour la plage. Mais d’abord, nous faisons un tour dans le centre-ville. Le canal qui coupe la ville en deux est bordé de bateaux de pêche amarrés ce qui donne un cachet moins touristique appréciable. Bien sûr, il y a aussi de nombreux restaurants et bars. De plus, la rue rive gauche est pratiquement bordée uniquement de boutiques de souvenirs ce qui semble indiquer qu’en haute-saison, l’endroit est envahi par les vacanciers.
Après notre visite de lieu, nous allons nous installer sur la plage du Boucanet (rive droite), où nous profitons de la mer et du soleil. Après une première baignade dans de l’eau agréable, nous pique-niquons sur la plage, quel bonheur! Vers 17h30, le vent se lève et il commence à faire frisquet, nous repartons donc en direction de l’hôtel.
Le soirm, nous allons manger une pizza à la pizzeria Chez Maurizio située juste à côté de l’hôtel. Le patron, un Italien pur souche, a un caractère bien trempé et est un personnage haut en couleur. Ses pizze sont excellentes ! D’ailleurs, un couple de personnes âgées demandent en arrivant s’il est possible de baisser la musique, il leur rétorque alors « pas de musique, pas de pizza » avec un accent italien à couper au couteau. A la fin du repas, on parle un peu avec lui, et il est très impressionné par notre expédition.
Buen Camino !
Le parcours en video
Hotel Quai d’Azur / 110 € /nuit (sans pdj) – Chambre à 4, très petite pour 4 mais ok pour 2, salle de bain fonctionnelle, WIFI limite, besoin de rénovation supplémentaire (peinture, lavabo, douche) pour devenir plus sympa. Ambiance tranquille, nuit calme.
Note : 5.5/ 6
Les vélos sont en sécurité dans le patio (la cour interne)
Souper : à la pizzeria « chez Maurizio » – véritable pizzeria tenue par un italien jovial – Il Gusto Italiano
https://www.viarhona.com