Expédition Ultreia – Étape 108 | Jour 157 – Jeudi 26.09.2024

Ce matin, nous nous levons pour être prêt à 8 heures, non pas pour aller rouler, mais pour profiter d’une heure gratuite dans le SPA romain de l’hôtel. Depuis le Tepidarium (jacuzzi), nous pouvons admirer l’antique amphithéâtre depuis la baie vitrée ! C’est unique et original ! En y repensant, si nous avions eu l’hôtel que nous visions à Arles, jamais nous n’aurions vécu ce moment magique, comme quoi des fois, on perd, et des fois, on gagne.

Après ce moment aux thermes, nous prenons une formule petit-déjeuner express au bar de l’hôtel et allons préparer nos affaires que nous laissons en consigne à la réception. Libre, sans vélo ni bagages, nous allons faire un tour en ville, où nous admirons de l’extérieur les thermes (les vrais), la place du forum, les charmantes petites rues et une exposition de street photography en marge du festival photo.

A midi, une collègue de travail d’Agnès, à moto dans la région, nous rejoint et nous allons manger ensemble. Il ne faut pas trop s’éloigner de la moto car elle craint les vols. Comme quoi, voyager à moto ou à vélo semble générer des préoccupations très semblables.

Vers 14 heures, nous nous remettons en route, et retraversons le Rhône pour rejoindre la Via Rhôna qui, elle, nous fait traverser Le Petit Rhône sur un pont fermé à la circulation. Sur l’autre rive, à la hauteur du petit village de Fourques, nous avons le plaisir de découvrir une piste cyclable flambante neuve sur la digue du fleuve (elle n’est pas indiquée dans le guide). Cette configuration nous rappelle notre voyage dans la pleine du Pô. Le revêtement lisse et le vent dans le dos nous propulse à vive allure et il nous faut moins d’une heure pour rejoindre  Beaucaire, où nous retraversons les deux Rhônes pour rejoindre notre hébergement situé à Tarascon.

La motarde, qui passe également la nuit à cet endroit, est déjà arrivée. Les véhicules sont garés en sécurité dans le garage fermé de l’hôtel. Après s’être douché, nous faisons tous les trois un tour dans le centre-ville historique qui semble dénué de vie et nous peinons même à trouver un bar pour l’apéro. Heureusement, le réceptionniste de l’hôtel, nous a indiqué un restaurant pour souper. Nous y avons très bien manger, notamment la spécialité locale : la viande de taureau. Ce restaurant à la particularité de proposer les plats à la carte en trois tailles (prudent, raisonnable et généreux) : ainsi il est possible à chacun de composer son menu selon ses envies et sa faim, original et malin. Merci à la motarde pour sa visite, nous avons passé un magnifique moment ensemble, qui nous a fait très plaisir !

Buen Camino !