Expédition Ultreia – Étape 89 | Jour 133 – Lundi 02.09.2024

Ce matin, c’est le dernier petit-déjeuner « espagnol » que nous prenons sous forme de buffet à l’hôtel. Fini la tortilla…Peu avant 11 heures, nous sommes prêts à partir, nous allons à l’embarcadère avec nos vélos et bonne surprise, le bateau navette embarque les vélos (mais pas les vélos électriques), ce qui nous évite un détour par Irun. Il y a deux bateaux qui tournent en permanence et nous devons attendre le deuxième car celui amarré et prêt à partir est trop petit. L’attente vaut la peine : la seconde embarcation nous permet de monter à bord sans même enlever les bagages, parfait !

Nous voilà en France, à l’assaut de la « Vélodyssée » en longeant la grande plage de sable de Hendaye. La Vélodyssée est un parcours cyclabe qui longe une grande partie du littoral atlantique français de Roscoff à Hendaye sur 1300 km et qui fait partit de l’Eurovélo 1. Puis, nous empruntons la D912, toujours sur notre propre piste cyclable, et heureusement car il y a beaucoup de circulation. A la hauteur du Camping de la Corniche, un parcours « provisoire » qui dure, nous emmène dans la jolie campagne vallonnée basque. Nous arrivons à Cobour, où nous continuons le long de la D912 jusqu’à Saint-Jean-de-Luz. Là, le parcours essaie de coller au plus près possible de la côte, en passant par les plages du littoral et les petits villages, mais le tout reste quand même très urbanisé.

L’entrée dans Biarritz se fait dans pas mal dans la circulation, même si on notera les efforts d’aménagement. Le point d’orgue de la visite étant bien sûr le passage dans le pittoresque  quartier du vieux port, juste après lequel nous nous asseyons au soleil au  Breizh Café pour une crêpe et une boisson (prix suisse). Puis nous repartons bien vite de la ville direction Bayonne. Malheureusement le parcours reste essentiellement au bord de la route des voitures, ce qui fait que nous avons l’impression, et ce depuis 50 kilomètres, de rouler en ville, dans le bruit des voitures, ça commence à bien faire…

Arrivés au porte de la ville, à la hauteur du Pont Henri Grenet, nous faisons une pause pour réfléchir sur la suite. Il y a deux options : 1)s’arrêter à Bayonne ou alors 2) continuer jusqu’à Capbreton soit encore 27 kilomètres. Comme sur Bayonne tous les hôtels sont surfaits au niveau du prix et que c’est ultra moche, nous décidons de continuer, dans l’idée de fuir vers de meilleurs horizons,

Vers le  Fringon, juste après le passage dans le département des Landes, nous prenons un raccourci par rapport au tracé officiel à travers un jolie et calme quartier d’habitations individuelles, avant de reprendre le parcours à la hauteur de Grand Jean. La suite est une bonne surprise, car la Vélodyssée quitte enfin le trafic motorisé pour un parcours « forêt et nature », magnifique.

Comme le parcours est essentiellement plat, nous avançons rapidement et arrivons à Capbreton à un hôtel repéré sur la carte auparavent. Il ne s’agit pas d’un établissement recensé sur le site de la Vélodyssée car ces derniers sont tous horriblement chers ! Agnès va demander spontanément à la réception et obtient la dernière chambre, ouf ! C’est un chouette petit hôtel, dédié aux voyageurs, comme on les aime bien.

Il est déjà tard, c’est sans se doucher que nous allons manger à un très bon restaurant Thai juste de l’autre côté du port. Cela nous change un peu des sempiternelles pizzas, burgers ou viande-frites.

Une fois au lit posé devant la télé, on frappe à la porte en insistant ! Agnès ouvre et c’est le voisin qui se plaint du bruit, soit disant « quelqu’un » regarde la télé trop fort ce qui l’empêche de dormir. Comme nous avions éteint notre poste avant d’ouvrir, il pense que ce n’est pas nous et s’excuse. On rigole bien !

Buen Camino !