Expédition Ultreia – Étape 91 | Jour 135 – Mercredi 04.09.2024

Ce matin, avant le petit-déjeuner, nous allons faire un tour sur la magnifique et grande plage derrière la dune. La mer est agitée et fait le bonheur des quelques surfeurs présents. Ambiance « océan sauvage » sur la longue bande de sable, on adore.

En remontant la rue de style western, nous nous arrêtons pour un petit-déjeuner à un bar-boulangerie. En effet, nous n’avons pas pris le petit-déjeuner à l’hôtel car le prix de 20 euro par personne nous semblait complètement exagéré ! Et en effet, en allant manger à l’extérieur, nous avons dépensé 20 euros pour deux inclus les deux sandwichs pour midi. De plus, nous avons passé un bon moment sur la terrasse du bar dans l’agitation matinale des gens du village.

Vers 11 heures, nous nous mettons en route. Le tracé de la Vélodyssée ressemble à celui du jour précédent et parcourt les grandes forêts des Landes avec ses immenses pins  maritimes dépourvu de branche jusqu’à leurs cime et au sol de la bruyère. Par contre, nous bénéficions d’une magnifique et chaude lumière d’été indien. La route est assez « casse-patte » car elle monte un peu, puis redescend et ainsi de suite sur des kilomètres. Malgré tout, il faut bien rester concentré car il y a du monde sur la piste et cela roule parfois très vite, sur des machines électriques conduites par des citadins qui n’ont pas l’habitude du vélo.

A la hauteur de Mimizan, nous commençant à avoir faim et nous nous mettons en quête d’un endroit sympa pour s’arrêter. Et comme d’habitude, quand nous n’en avons pas besoins, nous passons devant quinze places de piquenique mais là, rien. Nous finissons finalement par trouver un banc sympathique au bord de l’Etang de Biscarrosse, où nous dégustons notre sandwich jambon-beurre. Pendant le repas, trois branquignols chargent une barque de pêche sur une remorques et s’invective entre eux avec un accent chantant type du sud qui nous fait bien rire. D’ailleurs, se rendant bien compte de n’être pas les plus doués, ils disent en rigolant faire partie de la « fédération Française de Pêche à la mords-moi le nœud »

 A la fin du repas, une averse orageuse nous surprend et nous pousse à nous abriter sous un arbre. Ensuite, dès que la pluie cesse, nous reprenons la route direction Parentis, où nous faisons une halte pour boire quelques chose. En traversant la route, une voiture nous laisse passer, puis, une fois que  nous avons traversé, nous entendons au loin crier « ça fait plaisir, merci », à deux reprise. Nous n’avons pas tout de suite compris, mais apparemment, nous aurions oublié de remercier l’automobiliste pour nous avoir laissé passer 😊. Ah les Français, râleurs jusqu’au bout !

Une longue ligne droite nous amène à la petite ville de Biscarrosse, puis nous mettons le cap sur le deuxième grand lac de la région, l’Étang de Cazaux. A partir de là, il faut encore franchir une forêt de dunes très vallonées pour enfin arriver à notre hébergement du jour situé à Biscarrosse plage.

A l’hôtel, nous sommes très bien accueillis par le patron de l’hôtel qui tient à nous faire une explication détaillé de l’utilisation des cartes pour les différentes portes. Super sympa, mais nous, après 70 km, on a juste envie d’une bonne douche.

Le soir, pour souper, nous allons au plus proche ,et  c’est une pizzeria où le pizzaiolo est diplômé et a participé au championnat du monde de pizza ! Nous  nous sommes régalés.

Buen Camino !