Expédition Ultreia – Étape 2 | Jour 2 – Dimanche 07.04.2024

Ce matin notre voyage continue depuis la paisible ville de Payerne, où, à 10h00 précises, nous avons chargé nos vélos de pèlerin. Le premier arrêt fut l’abbaye de Payerne, un monument historique, où nous avons reçu le timbre sur nos crédenciales, un passeport du pèlerin qui atteste de notre voyage. C’est ce document qui nous permettra une fois arrivée à Santiago d’obtenir la Compostela, soit notre diplôme pour avoir parcouru au moins les 200 derniers kilomètres à vélo… on aura de la marge 😊

En suivant le cours de la Broye, où nous avons croisé de nombreux promeneurs (de chiens) et même deux biologistes qui essayaient de capturer une espère rare de guêpes 🤷‍♂️. Enfin en début d’après-midi, nous avons atteint Moudon, où nous avons fait une petite pause au café « Ferrer Artisan « un des rares établissement ouvert en ce dimanche et nous permettant de parquer nos vélos à vue .

La montée dans le Gros-de-Vaud nous a mis au défi par les faux-espoirs de sommet suivi de descente et de remonté dans des pentes où on a parfois dû pousser, afin d’alterner l’utilisation de nos différents muscles et soulager nos organisme pas encore entrainer après seulement une seule étape. Rétrospectivement, il aurait fallu pouvoir couper la distance Sutz-Lausanne en trois segments, mais je ne suis pas sûr que cela soit réalisable avec les hébergements disponibles à voir pour la prochaine fois.

Un soleil voilé nous a accompagnés tout au long de la journée, nous offrant une lumière douce mais une chaleur estivale au possible qui sur le vélo a flirté avec les 30°C tout au long de la journée.  Du coup le lapin au chocolat jusqu’ici épargné a fondu…

Finalement, après sept heures de route, et une la descente sur Lausanne nous sommes arrivés à l’hôtel « des voyageurs  https://www.voyageurs.ch ». Où nous sommes accueilli par le réceptionniste « Alf » qui dit avoir co-rédiger le livre « Ich bin dann mal weg » par Hape Kerkeling, le cousin de notre interlocuteur ! Cette anecdote est une preuve que le Chemin de Compostelle est plus qu’une simple randonnée et chaque pas, ou dans notre cas tour de roue, se cache une histoire.

Une fois dans la chambre la déshydratation se fait sentir bien qu’aillant bien bu tout au long du parcours. La montre Garmin de Pascal a estimé à plus de 4 litres la perte de liquide et nous n’avons bu que 2 litres environ. Il faudra se méfier pour la suite.

Buen Camino !

(la mise à jour se fera en principe le soir même ou le matin suivant)