La vie est une aventure, et l’aventure est la vie.
Jean-Jacques Rousseau
Yenne (F)
Le Pas de l'Âne (F)
étape 9 | jour 10
43.8 km
7 h39
978 m↑
Description
Comme prévu par le bulletin météo, il a plu qu’une seule fois soit toute la nuit de mercredi à jeudi, la journée du jeudi et également toute la nuit de jeudi à vendredi. Donc on a bien fait de faire une journée de repos ce jeudi 2 mai à Yenne à l’Hôtel du fer à Cheval. On en a donc profité pour aller visiter la maison de la Dent du Chat (https://dentduchat.fr ) qui se trouve à l’office du tourisme et pour se reposer avec une grande sieste dans l’après-midi. A 17h, en allant acheter un gâteau de Savoie – la spécialité local qui a un peu le même goût que les fameux biscuits roses de Reims qu’on avait achetés lors de de notre voyage sur la Via Francigena en 2023- je tombe sur 2 des 3 Allemands, Jens et Andreas, rencontrés le jour d’avant, attablés devant une grande bière. Eux aussi à cause de la pluie ont fait une courte étape et sont venus se réfugier à Yenne. On commence à discuter, puis on est rejoint par un couple de pèlerins belges et Agnès. Finalement, on décide de se retrouver tous pour souper ensemble, et on passe une excellente soirée à refaire le monde et à bien rigoler, le tout « auf deutch ». Puis vers 23h tout le monde part se coucher, car la pluie devrait s’arrête vers 9h-10h, idéal pour reprendre la route !
Le lendemain matin, soit le vendredi 3 mai, les Allemands sont les premiers à partir, suivis du couple de Belges dont les souliers de marche n’ont pas encore séchés, car ayant tout réservé en avance avec une agence (espace évasion), ils ont passé la journée précédente à marcher sous la pluie.
Pour notre part, après avoir manger le petit-déjeuner et promis de revenir au patron si jamais on repassait dans le coin, on se remet en selle vers 10h direction le Col du Mont Tournier. Comme la route des marcheurs est impraticable à vélo on emprunte la D40. La route du col s’avère super agréable à parcourir et pratiquement sans circulation, d’ailleurs cela semble être un parcours connu par les cyclistes en vélo de course dont 2 nous dépassent allégrement. Une fois au sommet à 850 m, on entame la descente et on s’arrête à la table de pique-nique devant la mairie et l’école du petit village de Gresin pour manger nos sandwichs jambon beurre non s’en s’être au préalable rhabillés car la température à brutalement chuté et la descente était glaçante. Agnès a eu très froid aux mains et à dus sortir les gants d’hivers ! C’est également à cet endroit que nous avons rencontré un pèlerin solitaire d’origine du Vorarlberg en Autriche également en route pour Santiago !
Le soleil revient et la température redevient plus agréable pour le reste de la descente jusqu’à Saint-Genix-Sur Guiers où nous prenons un café au Café des Sports. Puis un petit détour par l’office du tourisme, nous permet de faire tamponner notre crédenciale. Le pèlerin autrichien est justement là pour se renseigner sur ses possibilités d’hébergement, ça n’a pas l’air simple car à pied chaque kilomètre supplémentaire est embêtant. Pour notre par au café nous avons trouvé un B&B à 14 km de là donc idéal pour nous. Une erreur sur le site officiel de réservation fait que je pensais n’avoir pas pu réservé, alors je suis passé par Booking. Une fois en route je reçois un appel de la gérante du B&B pour savoir si c’était bien juste ces 2 réservations. Elle a pu annuler Booking, super service ! Puis c’est au tour de Booking de m’appeler pour savoir si c’était bien juste cette annulation. Bref tout s’arrange pour le mieux !
Après avoir traversé le pont qui enjambe la rivière le Guiers, qui marque la frontière entre le département de la Savoie et de l’Isère, la suite est plutôt facile à travers champs jusqu’à Les Abrets-en-Dauphiné. Cette petite ville est peu attractive à cause de la circulation dans son étroite rue centrale, de plus aucun hébergement n’y est disponible. Là, nous faisons le plein de victuailles chez le traiteur (https://maisonjean.fr ) car ce soir, comme avertis au téléphone, pas de restaurant ni de table d’hôte à destination. Bien sûr nous n’avons pas oublié le dessert de la Boulangerie Jean Seb (https://www.ledauphine.com/economie/2024/04/15/la-boulangerie-jean-seb-ouvre-ses-portes ) apparemment un des candidats du meilleures pâtissier dans l’émission de M6.
Encore quelques kilomètres sur une route crevassée par les flaques d’eau et la boue avec notre souper dans le sac à dos et nous atteignons notre maison d’hôte « le pas de l’âne ». Après la douche nous réchauffons les plats du traiteur et les mangeons dans la salle à manger. Cela fait du bien de manger « à la maison » au calme et non pas au restaurant.
Buen Camino !
(la mise à jour se fera en principe le matin suivant l’étape)
Le parcours en video
Le pas de l’âne (https://www.lepasdelane.com/) / 87 € /nuit (avec petit-déjeuner)
Note: 5.5 / 6 | Grande chambre bien équipée pour les voyageurs – Wifi un peu capricieux
Les vélos sont bien en sécurité dans le grand garage de la maison
Souper avec différents plats issus du traiteur.
Nous avons trouvé un timbre à Chanaz et Yenne à l’office du tourisme.
Votre marcheur solitaire était-il aussi taiseux que le pèlerin que nous avons croisé et qui voulait rester au calme ?!
Oui, c’était un peu près pareil 🙂 ….. il y a tellement peu de pèlerin sur ce segment de Genève au Puy qu’on parle aussi de ce genre de rencontre 🙂
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